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Dimanche 25 juin 2017, à 21h18
J'ai l'impression que mon année 2017 toute entière est une leçon géante sur les relations humaines et la proximité à maintenir avec les gens.

Leçon n°1 : les amies qui ne répondent pas aux messages pendant plusieurs semaines et qui font semblant de ne pas être disponibles alors que je les vois poster des photos de leurs soirées sur Facebook ou Instagram. Je m’entraîne à ne pas m'énerver, à ne pas être jalouse ou déçue. Quand elles acceptent de me voir, je me dis sans exception que ça valait le coup d'avoir attendu. On se dit "c'était chouette ! La prochaine fois on se voit bientôt, on n'attend pas si longtemps ?" et plusieurs semaines ou mois plus tard, c'est de nouveau la même histoire.

Leçon n°2 : de manière générale les gens qui ne respectent pas assez leurs engagements à mon goût. Ils disent qu'on se verra à telle date, à telle heure, pour telle activité et finalement ils ne viennent pas, sans raison valable. Ils préviennent parfois à la dernière minute, quasiment sans s'excuser. Je ne comprends pas comment ils font. De mon côté quand je m'engage auprès de quelqu'un, je note l'événement dans mon agenda, je réserve le créneau et je ne me désiste qu'en dernier recours. Je ne comprends pas comment on peut avoir aussi peu de respect pour la personne qui avait organisé et qui comptait sur eux (que ce soit dans un contexte professionnel ou amical).

Leçon n°3 : les gens qui sont en apparence positifs mais qui en réalité ont souvent rien envie de faire. J'apprends petit à petit à détecter dans leur "ouiiiii" la probabilité qu'ils soient vraiment partants pour le plan en question, et à m'enthousiasmer à juste mesure. Je reste positive et je continue à les inviter et à les motiver, mais j'essaye de me préparer à ne pas être trop touchée quand au final ils annuleront malgré tout.

Leçon n°4 : V., qui est une leçon en soi. Il joue parfois avec mes nerfs. Pendant une semaine ou deux, il annule toutes nos soirées à la dernière minute, repousse nos plans ou ne se montre disponible que quand ça l'arrange. Il est là sans être là. Il a toujours de bonnes raisons : beaucoup de boulot, la fatigue, et je sais que ce n'est pas totalement de sa faute. Mais je réalise que je n'ai pas non plus envie d'être si dépendante de lui : je n'ai pas envie d'être celle qui se cale sur son agenda, qui accepte ses changements de planning et qui se rend disponible quand il en a envie. Il faut qu'il apprenne à être plus dépendant de moi aussi. C'est dur de trouver le bon équilibre, sans être déçue quand les choses ne vont pas dans mon sens, et sans avoir envie de tout envoyer en l'air pour éviter d'être déçue plus tard.

Leçon n°5 : mon frère, qui n'est visiblement pas très content de voir sa petite soeur plus épanouie dans sa vie en ce moment que lui et qui le fait savoir. Au lieu de se montrer intéressé par les nouveaux aspects positifs de mon quotidien (V., mes activités sportives, mes amis), il me fait comprendre qu'il est jaloux et que, limite, si je pouvais redescendre un peu à son niveau ça lui irait bien. Merci frangin. Bien sur, j'essaye de me montrer compréhensive et de l'habituer en douceur à certaines nouvelles réalités.


Le verdict ? C'est dur de ne pas avoir envie de tout plaquer et de mettre parfois les points sur les 'i' de tous ces amis et de ma famille. Mais si j'ai découpé ce texte en leçons, c'est bien que je suis convaincue que ce sont des choses que je dois apprendre à maîtriser, moi. Il y a plein de choses positives à ressortir de toutes ces relations (et ce serait beaucoup plus facile de plaquer toutes ces personnes si je ne les adorais pas).
La solution ? J'ai encore en tête ma semaine au ski en mars et la leçon que j'en avais retirée et que je m'étais promis d'appliquer : chercher avant tout à être bien avec moi-même, à suivre mes envies quoi qu'il arrive, et me ficher beaucoup plus de savoir si d'autres gens me suivent ou pas. Alors fuck les amies qui ne répondent pas, les gens qui ne tiennent pas leurs engagements, les immobilistes, V. et mon frère. Je serai heureuse si je veux, et si personne ne veut faire certaines activités avec moi, je les ferai toute seule (c'est l'idée en tous cas).